• Se brancher à la Terre... pour guérir ?


    © D.R
     

    La surface de la Terre recèle une énergie curative illimitée. Pourtant, bien que nous passions toute notre vie sur son dos, nous en sommes déconnectés. Et si le grounding ou « raccordement de notre corps à la terre » était l’acte le plus simple et le plus naturel qui soit pour retrouver santé, vitalité et sérénité ?

    Se brancher à la Terre... pour guérir ?

    La nature recèle des merveilles qui sont cachées à nos yeux......

     

    Tout commença en 1998. Remis d’une grave maladie, Clinton Ober, entrepreneur dans l’industrie du câble et de la télécommunication, avait décidé de tout quitter et de voyager en quête de sens et d’une nouvelle direction à donner à son existence. Rendu jusqu’en Arizona, il passait maintenant de nombreuses heures à observer le monde... C’est alors qu’une question simple lui vint à l’esprit: « Le fait de porter des chaussures à semelles de caoutchouc ou de plastique, comme nous le faisons tous, et de nous isoler du sol aurait-t-il un effet sur notre santé ? »

    Après avoir installé de multiples systèmes câblés pour l’industrie, Clinton Ober savait à quel point il est important de mettre à la terre tout équipement afin d’éviter surcharges et interférences électriques. Souffrant toujours de douleurs aigues au dos, il eut l’idée de se mettre lui-même physiquement « à la terre » en installant sur son lit une grille en ruban adhésif métallisé reliée à une tige de métal fichée dans le sol. « Dès que mes amis et moi nous sommes mis à la terre, nous avons tous commencé à mieux dormir et à nous sentir mieux, témoigne-t-il. J’ai compris que sans le contact avec la terre, le corps recevait sans cesse l’influence des champs électromagnétiques et de l’électricité statique environnants. Alors que quand il est mis à la terre, il n’a pas de charge. Cela rétablit l’état électrique naturel de notre corps. »

     

    Un lien électrique 

    Enthousiasmé par sa découverte, Clinton Ober démarcha l’Université de Californie qui lui ferma la porte au nez. Il entreprit alors lui-même une première étude auprès de 60 personnes souffrant de troubles du sommeil et de douleurs diverses à qui il proposa de dormir sur des coussinets reliés à la terre. Au bout de trente jours, les résultats furent spectaculaires : toutes déclarèrent se sentir beaucoup plus reposées et la grande majorité d’entre elles connut une amélioration significative de son état de santé. La publication de cette étude fit sensation parmi les chercheurs et médecins concernés par les incidences des champs électriques environnementaux sur la santé. « Il est certain que nous, Terriens, ne sommes pas isolés du reste de l’univers et que nous sommes soumis à l’influence tant des forces telluriques, galactiques et solaires qu’à l’électricité produite par l’homme. Pour moi, la médecine du corps par la Terre est une découverte capitale. Un secret ancestral juste sous nos pieds ! », témoigne le cardiologue Stephen Sinatra qui cosigne avec Clinton Ober le livre Connectez-vous à la Terre.

    Au fil de ses recherches et de ses rencontres avec des géo et bio-physiciens, Clinton Ober découvrit que le fait d’isoler le corps des champs électriques environnants n’expliquait que partiellement les résultats positifs obtenus par le grounding. Il réalisa que la surface de la Terre est un véritable champ d’énergie empli d’électrons libres chargés négativement et bénéfiques pour notre santé. « Notre planète est une batterie de six sextillions de tonnes continuellement réapprovisionnée par le rayonnement solaire, la foudre et la chaleur se son noyau en fusion. En outre, ses pulsations rythmées activent et équilibrent le mécanisme biologique de tout ce qui vit », explique-t-il. Et notre corps aussi est avant tout électrique.

    Notre cœur, notre cerveau, nos systèmes nerveux, musculaire, immunitaire fonctionnent tous comme des circuits électriques dynamiques. Tout comme notre planète, nous sommes constitués essentiellement d’eau et de minéraux qui sont d’excellents conducteurs et il semble que nous ayons été conçus pour être « branchés » et harmonisés avec elle. Pour être en bonne santé, nous avons besoin que ses électrons libres soient transférés dans notre corps, ce qui peut se faire seulement par le contact direct avec le sol. « La plante du pied est étonnamment riche en quelques 202 terminaisons nerveuses par centimètre carré, précise le podologue américain William Rossi. Pourquoi une telle concentration ? Pour nous maintenir en contact avec la planète et le monde physique. Le pied est le lien vital entre l’individu et la Terre. »

     

    L’anti-inflammatoire originel

     

    Au fil des années, l’exploration scientifique et la promotion des applications pratiques du concept de grounding se développèrent. En guise de substitut au contact de la peau sur le sol, des matelas et draps de mise à la terre furent commercialisés, ainsi que des tapis universels pour le bureau, et même des patchs conducteurs à fixer sur une zone blessée ou douloureuse pour un traitement local. D’après la vingtaine d’études scientifiques maintenant réalisées sur le sujet, le principal bienfait du grounding serait celui de lutter contre l’inflammation.

    Celle-ci étant reconnue comme étant à l’origine de quasiment toutes les maladies, y compris les maladies cardiaques, la maladie d’Alzheimer, le cancer et le diabète, les étendues de la pratique sont considérables ! Comme le dit le Dr Sinatra, « l’inflammation prospère quand il y a une accentuation des radicaux libres et une forte charge positive dans le sang. En envoyant des ions chargés négativement dans le corps, le grounding est un anti-oxydant parfait, l’anti-inflammatoire originel ! » Pas étonnant alors que les animaux sauvages préfèrent toujours se coucher à même le sol plutôt que sur une surface isolante, et que nombre de peuples traditionnels aient vécu pendant des millénaires en marchant pieds nus sur la terre !

    La mise à la terre, en étant pratiquée seulement une vingtaine de minutes par jour, aurait fait ses preuves dans la réduction du stress, des maux de tête et des crises d’épilepsie, la guérison de l’eczéma et du psoriasis, l’amélioration de la circulation et composition sanguines, le soulagement des problèmes d’articulations, de dos, de polyarthrite, la diminution des symptômes hormonaux ou prémenstruels, la récupération après l’effort et l’accélération de toute convalescence. Elle serait particulièrement bénéfique pour les personnes souffrant d’électro-sensibilité. « Sans elle, notre corps flotte dans une tempête d’énergies aléatoires et fonctionne de façon instable comme une feuille au vent. Le grounding nous ancre et nous stabilise », précise Clinton Ober.

    D’autres études font état de la diminution de l’activité de l’hémisphère gauche cérébral et donc d’un apaisement de l’esprit actif, de rêves plus nets, ou encore, chez les autistes, d’une amélioration du langage et de la socialisation. « Après 14 ans de mariage, ma femme n’avait jamais pu avoir d’enfant, raconte le Dr Russel Whitten. En 2000, nous avons commencé à dormir mis à la terre et en moins d’un mois, elle tomba enceinte ». Son témoignage n’est pas un cas isolé. Se pourrait-il qu’en renouant le lien avec la Terre, nous retrouvions aussi notre fécondité ?

    Alors, « allez dehors !, nous convie Clinton Ober. Retirez vos chaussures, marchez ou assoyez-vous sur la Terre. La santé est naturelle et l’une des façons de la garder est de rester connecté à la Terre. Vous rétablirez alors ce chaînon primordial dans le continuum d’énergie auquel nous appartenons ! »

     

    Source : www.INREES.com

     

    Se brancher à la Terre... pour guérir ?

    La nature recèle des merveilles qui sont cachées à nos yeux......

    « Des pierres pour l’harmonieLes plantes ont-elles des superpouvoirs ? »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :