• Eau de Quinton, l'énergie de la mer

    Eau de Quinton

    Une alliée contre le surmenage, les problèmes de peau ou pour rééquilibrer l’organisme.

    par Marie Lebray

    A la fin du XIXe siècle, René Quinton, un jeune savant à qui le Collège de France et le laboratoire de l’Académie des sciences ont ouvert leurs portes depuis deux ans, travaille à une thèse originale : le liquide dans lequel baignent nos cellules étant de même nature que l’eau de mer, celle-ci aurait de grandes propriétés revitalisantes. En 1897, désirant valider sa théorie, il remplace un volume conséquent du sang d’un chien par ce qu’il nomme du plasma marin, à savoir de l’eau de mer additionnée d’eau pure traitée. Comme prévu, globules rouges et hémoglobine chutent, la fièvre grimpe et le chien semble bien mal en point. Mais au quatrième jour, globules blancs et rouges remontent et l’animal explose de vitalité. Il meurt cinq ans plus tard, mais d’un accident. Le plasma marin est donc bien le régénérant cellulaire que Quinton soupçonnait. 

    Cette thérapie repose sur un principe simple : l’eau de mer fournit à l’organisme les éléments essentiels à l’activité cellulaire et renforce les défenses immunitaires. Inscrit dans le Vidal jusqu’en 1975, le plasma de Quinton était préconisé pour l’anémie, le surmenage, les troubles gastro-entériques, dermatologiques, la sclérose en plaques, mais aussi pour les troubles séniles. A la fin de l’année 1897, le traitement de Quinton est utilisé dans plusieurs hôpitaux parisiens, puis dans des « dispensaires marins », avec des résultats étonnants. Tombé en déshérence à partir des années 1930, le plasma marin connaît aujourd’hui un nouvel essor.  En 1998, le professeur Paya, de l’université de Montpellier, a démontré que le sérum de Quinton hypertonique améliorait les performances sportives. En 2004, un colloque, organisé à Paris, dans les locaux du ministère de la Recherche, redonne au plasma marin ses lettres de noblesse.

    Aujourd’hui, de nombreux médecins généralistes et praticiens de santé en prescrivent des cures (20 jours) en cas d’anémie, de grande fatigue et de problèmes dermatos, mais aussi pour rééquilibrer en douceur l’organisme. Les ampoules buvables ont remplacé les injections. Il existe deux formes de plasma marin : l’hypertonique, trois fois plus concentré en minéraux et oligoéléments que le plasma sanguin ; et l’isotonique dont la concentration est égale au plasma sanguin et peut être absorbée sans contre-indication. Leur prescription, conseillée par un praticien de santé, dépend de l’âge et de l’état général. Tous deux doivent être pris à jeun, au moins 20 minutes avant les repas. Il existe également des soins de beauté sous forme de crèmes ou de gels qui protègent, nourrissent ou réparent les tissus cutanés. 

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    Les produits à base d’eau de Quinton sont commercialisés sous différentes marques et disponibles en parapharmacies et dans les magasins bio. Ils existent en sprays, en ampoules buvables (Quinton buvable Hypertonic, 24 ampoules, 19,75 € ; BiOcean Hypertonic, 30 ampoules, 20 €) ou en crèmes de soin (Isotonic Relief de Océau Marine, 100 ml, 23,20 €). 
     
    A lire : “Quinton : le sérum 
    de la vie”, de Jean-Claude Rodet 
    et Maxence Layet (Le Courrier 
    du Livre, 2008, 144 p., 17,24 €)

     

    Source : Newsletter CLES

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