• Les esprits d'orage

    Des esprits d'orage

    L'orage nous fait peur, après avoir lu les descriptions qui vont suivent vous allez comprendre pourquoi.

    Cependant comme vous allez le constater dans cet article. Ces forces élementales ne sont pas lâchées au hasard, elles sont sous la direction d'un régent qui ordonne tout avec la justice la plus totale.

     

    Les esprits d'orage


    Durant le grand orage à Londres, 3 heures du matin, 10 juillet 1923.

    Démoniques et terrifiants au delà de toute expression sont les êtres qui exultent dans l'air tandis que les éclairs de lumière dentelés et les rugissements assourdissants du tonnerre continuent heure après heure à travers la nuit.

    Leur apparence ressemble un peu à des chauves-souris gigantesques. Leurs corps ont une forme humaine, mais ce n'est pas un esprit humain qui, rayonnant comme l'éclair lui-même, brille à travers leurs grands yeux obliques. leur couleur est noire comme la nuit, l'aura qui les entoure est rouge comme la flamme et se divise en deux énormes ailes derrière leur corps; leurs cheveux qui ressemblent à du feu, ondulent derrière leurs têtes comme des langues de flammes.

    Des milliers d'entre eux se réjouissent au milieu de l'orage. Le fracas des forces puissantes les remplit d'exaltation (inversement on pourrait dire qu'ils exaltent les forces noires de l'orage). Ils virevoltent, foncent, s'élancent, prennent leur essor, planent et intensifient les forces de l'orage qu'ils véhiculent.

    Derrière eux et au-dessus d'eux, tout à fait au cœur de l'orage, il y a un esprit à côté duquel ces élémentaux de l'orage et de la désintégration ne sont que des chauves-souris intimidées. Là, au cœur de tout on voit l'un des grands dévas des éléments de forme humaine, cependant tout à fait surhumain par sa splendeur, sa majesté et sa puissance. C'est cette "présence" centrale qui nous infusa du courage et nous permit de rester calmes quand, juste avant qu'un éclair ait clivé les cieux d'un ruban de feu, l'un des êtres noirs plongea et pendant un moment plana non loin de nous; ses yeux d'êtres malfaisants, brillants de frénésie, étaient fixés sur la terre en dessous. Pendant une fraction de seconde, la conscience qu'il y avait derrière ces yeux me contracta, produisant en moi une sorte de vertige et de terreur tel que je n'en avais pas ressenti depuis les noires journées de la guerre et les affreuses nuits passées sous les bombes et sous le feu des obus.

    Soumis au présent test, je réalisai la valeur de ces journées, car automatiquement ma conscience surmonta la crainte et calma le tremblement de mon corps causé par la vision et par l'assourdissant éclat du tonnerre qui l'accompagnait.

    Instantanément, le noir démon d'orage s'éloigna rapidement, en poussant le cri d'exultation étrange et lugubre que semblaient continuellement pousser un millier de larynx à travers l'orage.

    Au milieu de tout ce bruit, il y avait, calme, équilibré, inébranlable, une puissance que même ces légions d'esprits indisciplinés reconnaissaient. Ils ne pouvaient pas aller au delà d'une certaine limite, car ils étaient toujours réprimés par une volonté qui régnait, souveraine, sur les forces élémentales, tandis que, déchaînés comme l'enfer, elles livraient la bataille de l'orage, heure après heure, à travers la nuit.

    Extrait du livre de Geoffrey Hodson "Les fées au travail et au jeu"

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